ALBI : Une ville attractive !
Menée en partenariat avec le Crédit Foncier dans le cadre de la Chaire Ville et immobilier, l'étude de l'université Paris-Dauphine aboutit à l'élaboration d'un classement des principales agglomérations françaises. Elle prend le contre-pied de la plupart des palmarès existants. D'abord parce qu'elle interroge la notion même d'attractivité en essayant de faire la lumière sur ce concept. Elle s'appuie sur le solde migratoire associé à une série de 200 caractéristiques urbaines (la localisation, les flux démographiques ou la densité de commerces…) « Depuis le début de la décentralisation le modèle métropole espaces périphériques a été remis en cause » explique Philippe Bonnecarrère maire d'Albi. « Longtemps la métropole toulousaine a aspiré la population alentour.
« L'attractivité : le carburant des villes»
Albi attire. Classée au 11e rang des villes françaises les plus attractives, la cité épiscopale est sur le devant de la scène. Au côté de Perpignan, Bayonne ou Toulouse, elle fait partie des quarante villes dites « gagnantes » dans ce classement.
Légèrement déficitaire au niveau du solde naturel (77e), c'est-à-dire la différence entre les décès et les naissances, , son solde migratoire important amène de nouvelles populations de différents horizons. « Il n'y a pas d'héliotropisme à Albi. La ville attire pour son climat, ses services, son accessibilité. Il y a une diversité importante des populations qui sont très mobiles aujourd'hui » insiste M. le Maire. Pour lui, partout en France et en Europe, la forte attractivité des villes repose sur les équipements à fort rayonnement culturel. La mobilité résidentielle n'est pas seulement guidée par le marché de l'emploi, la qualité des services de proximité jouant un rôle de plus en plus déterminant. Albi et son territoire périurbain se développe et tendent à effacer les disparités entre les territoires. Les atouts albigeois aujourd'hui reposent essentiellement sur le triptyque : culture et patrimoine, enseignement supérieur et recherche, économie et innovation. Avec presque 83 000 habitants sur la communauté albigeoise, M. le maire ne compte pas faiblir dans ce classement. La candidature à l'Unesco, le complexe des Cordeliers, et Champollion, meilleure université de France promettraient un rayonnement culturel attractif sans précédent.
Seule ville classée du Tarn
Albi est la seule ville du Tarn classée. Le groupe de tête est composé de Toulouse, Montpellier, Perpignan, Nice, Bayonne et Ajaccio. Nîmes, Arcachon, Sète, Fréjus, Agen, Thonon, Menton-Monaco, Albi, lès,Annemasse, Bergerac et Bastia sont également bien classées.
Strasbourg et Grenoble, qui ont pourtant rang de grandes métropoles, se révèlent peu attractives sur le plan résidentiel. Malgré son statut de « ville européenne », l'agglomération lyonnaise enregistre un léger déficit migratoire.
Le chiffre : 54 000habitants> c'est le nombre de personnes venues s'installer en Midi Pyrénées entre 1999 et 2006. C'est plus que la population d'Albi.
sources : https://www.ladepeche.fr/article/2010/07/08/870512-albi-dans-le-top-40-des-villes-attractives.html